vendredi 18 mai 2018

In Google we trust : mais pourquoi cette confiance ?

Contrairement à Facebook, qui a vu sa crédibilité s'effondrer, Google a gagné la confiance en proposant une navigation similaire au sherpa à travers des domaines numériques et physiques. Cela lui promet d'énormes bénéfices dans un monde dirigé par l'IA.



Depuis quelques années, presque toutes les recettes publicitaires sur Internet reviennent à deux entreprises : Facebook et Google. Mais les entreprises pourraient difficilement être plus différentes l'une de l'autre.
Google est le maître du Web en général et contrôle le système d'exploitation mobile le plus populaire au monde. Cependant, il en sait relativement peu sur nos relations sociales et a échoué à lancer un réseau social social, malgré plusieurs tentatives en ce sens.

Les usages comme tremplin pour Google

Facebook, quant à lui, est le maître d'un écosystème fermé ou jardin clos, ou plutôt même de plusieurs très grands jardins. Il détient énormément d'informations sur les utilisateurs de Facebook, Instagram et Messenger, autant de services comptant plus d'un milliard de membres.
Et les deux sociétés ont des réputations très différentes. Avant même que n'explose le scandale Cambridge Analytica, beaucoup moins de consommateurs américains faisaient confiance à Facebook qu'à Google, selon un sondage réalisé l'automne dernier par The Verge et Reticle Research. 
Cependant, cette perte de confiance pourrait être en partie endémique et concerner les réseaux sociaux plus généralement. Ainsi, Twitter réalise un plus mauvais score encore que celui de Facebook sur cette question de la confiance.
Plus récemment, un sondage Reuters soulignait à son tour la perte de confiance affichée par les internautes vis-à-vis de Facebook. Et quand Brian X. Chen du New York Times a examiné les données détenues sur lui par Facebook et Google, c'est la nature des informations collectées par le réseau social qui l'a le plus inquiété, alors même que Google détenait nettement plus de données
Cet écart de confiance actuel entre les deux acteurs pourrait s'expliquer en grande partie par les récentes révélations sur les pratiques de Facebook et les solutions proposées par le réseau social pour y remédier.
Mais Google a aussi beaucoup agi au niveau de son image, au-delà des spécificités des données collectées et de leur utilisation. Peu de temps après avoir établi la confiance dans le monde numérique en orientant les internautes sur Internet, Google a renforcé cette confiance dans le monde physique avec Google Maps.
Il a également contribué à la confiance avec Gmail et Google Photos en fournissant des espaces de stockage généreux qui permettent aux consommateurs d'accéder longtemps à leurs courriels et à des données plus personnelles encore, leurs photos.
Ces attentions ont déjà porté leurs fruits et les consommateurs étaient plus volontiers prêts à pardonner à Google ses faiblesses dans le secteur de la vie privée, comme avec les Google Glass, qui n'ont jamais rencontré leur public.

Plus présent encore dans nos vies avec Duplex 

La conférence I/O a traduit sans ambigüité l'ambition de Google de  s'immiscer encore plus profondément dans nos vies et, ce faisant, renforcer la confiance que lui accordent les utilisateurs. Comme la firme le souligne, elle a longtemps mis l'accent sur le gain de temps pour les consommateurs.
Avec Google Duplex, les IA pourront interagir avec d'autres personnes dans nos vies, dans un domaine bien défini pour le moment. Pour certains, Google peut prétendre à passer le test de Turing grâce à Duplex, en étant ainsi indiscernable des humains.
Les cadres de Google ont depuis assuré que Duplex révélerait son identité de machine aux humains. Google accorde néanmoins plus que tout autre assistant personnel une marge de manœuvre à Duplex. Google parie aussi que nous serons prêts à accepter son aide pour finir les phrases dans nos emails.
Autre exemple, dans le monde physique à présent, qui étend la relation de confiance que Google a construite : avec Google Maps, le géant a ajouté des repères visuels pour les scénarios où le GPS n'est ni spécifique ni assez rapide pour fournir des repères visuels.
Il peut souvent être difficile pour une application de cartographie ou l'utilisateur humain de l'utiliser rapidement tout en se concentrant sur les indicateurs directionnels traditionnels (nord, ouest, etc.). Par ailleurs, les panneaux de signalisation peuvent parfois être obscurcis ou manquants.
En réponse à ce problème, il est particulièrement révélateur que Google imagine que les individus se fieraient à un guide animé pour se déplacer, comme Alice suivait un lapin blanc. Vous pouvez être certains que Google garde bien d'autres aventures, attendant dans le terrier du lapin.

Google supprimera l’indicateur HTTPS dans Chrome 69



Google-Chrome-HTTPS-5-1

Google a récemment annoncé que les futures versions de son navigateur Chrome introduiraient de nouveaux changements d’indicateurs de sécurité, car la société tente de faciliter pour les utilisateurs de déterminer si un site Web est sûr ou non.
À compter de Chrome 69 dont le lancement est prévu en septembre de cette année, Chrome n’affichera plus l’indicateur HTTPS lorsqu’un site Web sécurisé est chargé dans le navigateur. La société a précédemment introduit cet indicateur pour marquer clairement les navigateurs sécurisés, tout en apportant d’autres modifications pour encourager les développeurs à passer au HTTPS, comme le classement de ces pages plus haut dans son moteur de recherche.
Mais maintenant que le monde migre lentement vers le protocole HTTPS, Google affirme qu’il n’est plus logique d’afficher un tel indicateur, car « les utilisateurs doivent s’attendre à ce que le Web soit sécurisé par défaut, et ils seront avertis en cas de problème ».
En d’autres termes, bien que l’indicateur HTTPS disparaisse, cela ne se produira pas avec les sites HTTP, qui seront signalés de manière plus visible lorsque les utilisateurs les visiteront.

Les sites HTTP doivent être identifiés plus clairement

La première tentative de Google pour identifier les sites non chiffrés s’est faite sous la forme d’une discrète icône «i», sur laquelle les utilisateurs pouvaient cliquer pour en savoir plus. Ce n’était pas très intuitif.
« Comme nous commencerons bientôt à marquer toutes les pages HTTP comme “non sécurisées”, nous allons supprimer les indicateurs de sécurité positifs de Chrome afin que l’état non marqué par défaut soit sécurisé. Chrome le déploiera au fil du temps, en commençant par supprimer le libellé “sécurisé” et le label HTTPS en septembre 2018 (Chrome 69) », explique Emily Schechter, chef de produit de Chrome Security.
De plus, à compter de Chrome 70, qui devrait arriver en octobre, les sites HTTP seront suivis d’un avertissement rouge « non sécurisé », afin d’identifier plus clairement les pages chargées qui n’utilisent pas le protocole HTTPS.
À noter qu’à ce jour Chrome est actuellement à la version 66.
Source : https://www.blog-nouvelles-technologies.fr/134964/google-supprimera-indicateur-https-chrome-69/

Marc Zuckerberg à Paris, une visite entre règlement de comptes et séduction



Rendre des comptes et montrer patte blanche, c’est le grand écart que va devoir réaliser le patron de Facebook lors de sa visite à Paris la semaine prochaine.
Le patron de Facebook sera à Paris les 23 et 24 mai pour une visite qui devrait alterner entre mise au point politico-business et opération séduction.
Etape 1 : Règlement de comptes à l’Elysée ?
Marc Zuckerberg  va s’entretenir le 23 mai avec le président de la République.  L’Élysée l’assure : les discussions avec Emmanuel Macron seront « franches » et « rudes ». A l’ordre du jour, que des sujets qui fâchent comme la désinformation en ligne, le traitement des données personnelles mais aussi  la fiscalité. Le patron pourra refaire ses gammes déjà éprouvées lors de son audition devant le Congrès américain.
L’entretien bilatéral se déroulera à l’occasion d’une rencontre baptisée  “Tech for Good”, qui réunira une cinquantaine de dirigeants du numérique parmi lesquels Brian Krzanich (Intel), Satya Nadella (Microsoft) et Virginia Rometty (IBM).
Etape 2 : Opération séduction à Viva Technology le 24 mai
Plus consensuelle sera sa deuxième journée parisienne dévolue à une opération de communication parfaitement huilée. Avec Maurice Lévy, Président du Conseil de Surveillance de Publicis Groupe, il s’adonnera à une discussion dans le cadre du salon Viva Technology sur ” plusieurs sujets dont la technologie mise au service du bien commun au niveau mondial, ses enjeux mais aussi les challenges que cela implique” indique un communiqué. Pour coller à l’actualité tourmentée du réseau social, on parlera aussi de la protection des données et de l’implémentation du RGPD  (voir notre dossier) qui entrera en vigueur le lendemain.
Autre sujet : Facebook et sa contribution active à l’écosystème Tech français, avec Facebook Artificial Intelligence Paris (FAIR), son laboratoire dédié à l’IA dont il célébrera la veille les 3 ans.

Escapade à Bruxelles

Mark Zuckerberg fera aussi une visite Bruxelles, sans précision sur la date, pour rencontrer les élus européens, qui le sollicitaient depuis plusieurs semaines.  Cette fois encore, la réunion sera consacrée à « clarifier des problématiques liées à l’exploitation des données personnelles ».  L’audition devrait se dérouler à huis clos ce qui provoque l’ire de certains parlementaires  qui menacent de la boycotter.
En revanche, les parlementaires britanniques n’auront pas l’occasion de lui poser leurs questions malgré les demandes réitérées. 
 Source: https://www.silicon.fr/marc-zuckerberg-paris-facebook-macron-rendre-des-comptes-209389.html?inf_by=5afed945671db833068b4db1

jeudi 17 mai 2018

Adobe : 47 failles dont 24 critiques repérées dans les lecteurs PDF

Adobe vient à nouveau de diffuser un ensemble de patches correctifs cette fois à destination de ses lecteurs de fichiers PDF. En cause, la découverte d'un lot de 47 failles dont plus de la moitié sont annoncées comme critiques.
Reader for PDF

Si vous faites partie des millions d'utilisateurs des logiciels Adobe Acrobat ou Reader pour lire le contenu de fichiers PDF, vous devriez penser à mettre à jour vos logiciels. Adobe vient de publier divers correctifs de sécurité visant à corriger un ensemble de failles critiques dont une est activement exploitée par les cybercriminels.

Adobe_PDF
Au total ce sont 47 failles qui sont visées par les correctifs déployés, 24 se montrant critiques et 22 permettant l'exécution distante de code arbitraire dans le but de prendre contrôle de l'ordinateur. Le simple fait d'ouvrir un PDF contaminé peut suffire à ouvrir une brèche et à permettre à des pirates de s'introduire dans l'ordinateur concerné. C'est d'ailleurs le cas avec une de ces failles, activement exploitée par les cybercriminels.
L'éditeur Adobe était déjà sous le feu nourri des critiques depuis des années avec les failles qui concernent régulièrement Flash. Autant dire qu'avec cette nouvelle révélation, la popularité d'Adobe ne va pas s'arranger...
Source: https://www.generation-nt.com/adobe-47-failles-dont-24-critiques-reperees-lecteurs-pdf-actualite-1953872.html

mardi 15 mai 2018

Des hackers ont trouvé le moyen d'ouvrir des millions de chambres d’hôtel


Des hackers ont trouvé le moyen d'ouvrir des millions de chambres d’hôtel

Capture YouTube

Une carte d’accès et un lecteur RFID suffisent pour générer en quelques minutes la clé-maître d’un hôtel, en raison d’une faille dans certaines serrures électroniques.

Duplex : comment Google a créé une IA capable de mener une conversation naturelle


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Lors de la Google I/O 2018, la société californienne a réalisé une démonstration incroyable d'une IA capable de passer des coups de fil à votre place. Comment fonctionne-t-elle et quelles sont ses véritables capacités ?

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