samedi 1 décembre 2018

Fabrication de puces : Intel sur le point d'être détrôné par TSMC


tsmc wafer

On l'a longtemps pensé indétrônable, mais Intel est sur le point de céder sa place de leader des semi-conducteurs à TSMC, une société taïwanaise âgée de seulement 30 ans.

TSMC, principal partenaire des constructeurs mobiles

Le nom TSMC s'est imposé très rapidement dans l'univers de la technologie mondiale. Le constructeur indépendant taïwanais, fondé en 1987 est actuellement l'un des plus importants fabricants de semi-conducteurs sur la planète.

Il compte parmi ses clients Nvidia et ATI, pour lesquels il fabrique les puces graphiques, mais également Qualcomm et Apple, dont il est le partenaire unique quant à la fabrication de ses processeurs mobiles.

Cette multiplication des commandes est en train de bouleverser l'industrie, à commencer par Intel. En effet, selon Bloomberg, TSMC est en train de prendre la place du fondeur historique et de devenir le numéro 1 de la fabrication de processeurs.

Le succès de TSMC s'explique par l'avance technologique prise par la société par rapport à Intel. En effet, TSMC a été le premier fabricant à produire en série des processeurs gravées en 7 nm, permettant des gains de puissance spectaculaires, tout en réduisant la consommation électrique. Les puces voient également leur taille réduite de près de 70%, à nombre de transistors équivalents.

tsmc

Intel paye son retard face à l'explosion du smartphone

Intel souffre également de n'avoir su anticiper l'explosion des smartphonesdès 2007, et de ne jamais avoir proposé de puces adaptées à ces appareils, à l'inverse de Qualcomm et le développement de son architecture ARM qui équipe la quasi-totalité des appareils mobiles de nos jours.

Les constructeurs également cherchent à internaliser la production de processeurs, comme Apple dans ses iPhone et iPad, mais également Amazon qui développe des puces propriétaires pour ses infrastructures cloud.

Intel reste malgré tout leader sur l'informatique traditionnelle et conserve une part de marché de 90% sur les ordinateurs portables et de bureau. Mais le volume de production de ces puces est six fois moindre que celui des smartphones. Le budget des clients d'Intel est estimé à 4 milliards de $ pour l'année 2020, pour plus de 20 milliards pour celui revenant à TSMC.

Aussi, Microsoft, l'un des principaux partenaires du fondeur, développe activement une version de Windows adapté aux processeurs ARM, avec l'objectif d'une autonomie considérablement augmentée à performances égales.


Source : https://www.clubic.com/processeur/processeur-intel/actualite-847993-fabrication-puces-intel-point-detrone-tsmc.html

mardi 13 novembre 2018

WLinux : une distribution Linux payante pour Windows 10




Microsoft vient de rajouter des distributions Linux dans le Microsoft Store pour WSL. On retrouvera ainsi WLinux, la première distribution Linux payante pour Windows 10 sur ce même store. Le tarif en vigueur est d’une vingtaine de dollars.

Microsoft propose de nouvelles choses sur son store : on peut notamment y retrouver WLinux, la première distribution payante pour Windows 10. A l’heure actuelle, elle est proposée à 19,99 dollars, mais avec une belle remise de 75% afin d’attirer le client. Pour rappel, WLinux fait partie de l’environnement Linux à destination de Windows.

Microsoft lance WLinux, une distribution payante pour Windows 10

WLinux se base sur une technologie open-source qui a été conçue par Microsoft Research et le projet Debian en charge de l’écosystème Linux. WLinux constitue aussi la première distribution Linux préconfigurée et optimisée dans le but de marcher sur Windows Subsystem for Linux. Il s’agit d’une fonctionnalité pour Windows 10 et Windows Server 2019.
Assez logiquement, WLinux intègre wslu, un conglomérat d’utilitaires open source nécessaires pour que l’interaction entre WSL et Windows 10 puisse marcher. L’autre caractéristique de WLinux, c’est qu’il s’agit d’un dispositif permettant aux nouveaux usagers de se lancer tout de suite sur Linux.

Caractéristiques de WLinux

Cela leur permet notamment de pouvoir changer les paramètres de langue, mais aussi de choisir des shell optionnels comme csh, zsh (avec oh-my-zsh) et fish (avec oh-my-fish). De même, on peut choisir ses éditeurs de texte, que ce soit emacs, neovim et Visual Studio Code. L’environnement de développement peut quant à lui être décompressé.
Et ce n’est pas tout, puisqu’il est aussi possible d’avoir la main sur vos déploiements Microsoft Windows et Azure via PowerShell et azure-cli, des dispositifs de ligne de commande pour Azure. Avec WLinux, on peut aussi activer ou désactiver l’intégration de l’explorateur Windows, et configurer les paramètres tests de l’interface graphique.
WLinux vous simplifie aussi la vie, en prenant en charge plusieurs applications graphiques Linux sans qu’il ne soit nécessaire de configurer display ou libGL dans Wlinux. Vous accédez aussi plus rapidement à des correctifs en cas de bugs spécifiques à WSL. Enfin, des fonctionnalités inédites sont développées grâce à la contribution de la communauté.

Source: https://www.begeek.fr/wlinux-une-distribution-linux-payante-pour-windows-10-298007

lundi 22 octobre 2018

Accueil Smartphone 7 Android : les apps Google pourraient coûter jusqu'à 35 € dans l'UE Vers une hausse des tarifs de smartphones ?

Sous le coup d'une décision de justice européenne, Google a décidé d'introduire des accords de licence et de les vendre jusqu'à 35 € par appareil.


iStock-458243847.jpg© iStock — juniorbeep
On savait que Google prévoyait d'introduire des accords de licence payants pour certaines de ses apps sur Android pour répondre aux accusations de l'UE concernant les abus de position dominante, maintenant on sait à combien pourront s'élever ces opérations. D'après un document obtenu par le site spécialisé The Verge, préinstaller la suite logicielle Google (Play Store, Maps etc) pourrait coûter aux constructeurs jusqu'à 35 € environ (40 $). Il sera possible (mais pas obligatoire) d'ajouter Chrome et Search gratuitement en plus de cela. Mais la somme est difficile à avaler pour certains. 

Le calcul est en réalité assez complexe puisqu'il dépend de plusieurs critères, notamment le pays dans lequel l'appareil est vendu, mais aussi le taux de pixels par pouce d'un écran. 

Des grilles de tarif complexes

Le critère géographique paraît assez arbitraire puisque Google a classé les pays de l'Union européenne en trois "niveaux " avec tout en haut (Tiers 1) des pays comme le Royaume-Uni, la Suède, l'Allemagne, la Norvège ou les Pays-Bas qui paieront plus cher que le reste des membres de l'UE. Un choix étrange puisque les téléphones sont vendus quasi au même prix en Allemagne et en France, par exemple (le Pixel 3 vaut 859 € dans l'Hexagone et 849 € outre-Rhin).

Quant au classement opéré sur le nombre de pixels par pouce, c'est une manière de trier rapidement les téléphones haut de gamme (donc avec une meilleure résolution d'écran) des téléphones moins onéreux. Les téléphones à 500 ppp et plus paieront le maximum, ceux entre 400 et 500 ppp un peu moins, et ceux en dessous de 400 ppp le minimum. Mais cela risque d'avoir comme effet pervers de limiter encore plus les téléphones compacts haut de gamme puisqu'un petit mobile équipé d'un écran à la résolution élevée risquerait de basculer dans la catégorie des "plus de 500 ppp ".


En prenant en compte tous ces critères, un Galaxy Note 9 (516 pixels par pouces) embarquant le Play Store, Google Search et Chrome serait vendu 35 € plus cher en Allemagne ou aux Pays-Bas, par exemple. Alors, certes, 35 € sur une addition de plus de 1 000 €, ce n'est finalement pas grand-chose (3,5 % du prix environ), mais pour d'autres acteurs, adopter le Play Store, Chrome et Search sera plus compliqué. On pense notamment à OnePlus ou Xiaomi qui se sont donné pour mission de rogner les coûts au maximum, et pour qui une somme de 35 € peut représenter la limite entre un prix psychologique acceptable et un luxe que le consommateur n'envisagera pas de payer. Car, oui, il est peu probable que les constructeurs absorbent ce coût et réduisent leurs marges, c'est donc le consommateur qui finira a priori par payer.

Un coup politique ? 

Mais il est toujours possible de refuser les apps Google répondront certains. Eh bien… plus vraiment. Dix ans après son lancement, l'Android de Google est ultra-dominant sur le marché, et se passer du Play Store, notamment, c'est prendre des risques concernant la sécurité que beaucoup de constructeurs n'oseront pas assumer. Il en va de même pour Chrome et Search, l'utilisateur pourra toujours les télécharger après coup, mais ces derniers sont devenus des éléments tellement essentiels de l'expérience Android que s'en passer risque d'en faire grincer des dents certains. D'autant plus que placer Chrome sur l'écran d'accueil d'un smartphone est synonyme de partage des revenus entre Google et le constructeur.  En somme, la décision de l'UE arrive au moment ou Google a déjà étouffé le marché avec ses propres solutions maison. 

Impossible de dire exactement d'où provient le document confidentiel obtenu par The Verge, mais il n'est pas impossible que la source soit directement Google qui chercherait à effrayer discrètement la Commission européenne alors que le procès en appel de la décision d'abus de position dominante approche. Quoi qu'il en soit, à moins d'un changement de situation de dernière minute, les nouvelles grilles de tarifs devraient entrer en usage à partir du 1er février 2019.

source : https://www.lesnumeriques.com/telephone-portable/android-chrome-google-search-pourrait-couter-jusqu-a-35-euros-en-ue-n79483.html

mardi 16 octobre 2018

Processeur Snapdragon 8180 : 7nm, 8 cores, 3 GHz et pour les PC

Le marché des processeurs intéresse tous les fabricants et notamment Qualcomm qui voudrait bien manger une petite, ou une grosse, part du gâteau d'Intel. Et on le sait, Qualcomm sait faire des processeurs, ou plutôt des SoC, donc des processeurs à destination des plateformes mobiles, comme les smartphones ou encore les tablettes.



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Qualcomm devrait présenter cette puce durant le mois de Décembre. Si la marque arrive à faire adopter sa solution par les constructeurs, les bleus peuvent s'en faire.

source:https://www.cowcotland.com/news/64504/processeur-snapdragon-8180-7nm-8-cores-3-ghz-et-pour-les-pc.html

lundi 15 octobre 2018

La « voiture volante » financée par le patron de Google Larry Page, sera commercialisée en 2019

Opener, une start-up financée par le patron de Google Larry Page, espère lancer son étonnant concept d’aéronef personnel baptisé BlackFly dès l’année prochaine.



La « voiture volante » financée par le patron de Google Larry Page, sera commercialisée en 2019

On ne compte plus le nombre de projets de « voitures volantes » ou plus justement d’aéronefs personnels censés révolutionner les transports en nous libérant des embouteillages. Bien que le cadre réglementaire ne soit pas encore prêt pour un tel bouleversement, au moins une entreprise disposant d’un solide soutien financier espère commercialiser son engin avant la fin de la décennie.
Selon CNBCOpener a l’intention de lancer sa première « voiture volante » dès 2019 aux Etats-Unis. Cette jeune pousse est en partie financée par Larry Page, cofondateur et P-dg de Google. On ignore combien il a injecté dans le projet mais sur sa page de questions/réponses, Opener assure qu’elle est « bien financée » et ne compte pas faire appel à de nouveaux investisseurs dans un « avenir prévisible ».
Baptisé BlackFly, l’engin en question est ce que l’on appelle un adav (aéronef à décollage et atterrissage verticaux) à propulsion électrique qui peut être rechargée comme une voiture électrique. Opener affirme également que BlackFly sera capable de voler de façon autonome, mais il n'est pas clair si cette capacité sera proposée au lancement. Comme les autres avions, le BlackFly est chargé de systèmes de redondants, y compris un mode de vol plané à faible puissance et un système de parachute en option, au cas où.
La Federal Aviation Administration (régulateur en charge de l’aviation civile aux US) classe le BlackFly dans la catégorie des avions ultra-légers, ce qui signifie que les utilisateurs n'auront pas besoin d'une licence de pilote pour l'utiliser. Cependant, Opener indique dans sa FAQ que les propriétaires devront passer l'examen écrit de pilote privé de la FAA, en plus d’une « familiarisation et formation des opérateurs » dispensée par ses soins.

 Larry Page s'intéresse beaucoup aux taxis volants

Il ne faut pas s’attendre à ce que le BlackFly pour révolutionne immédiatement les déplacements dans nos villes saturées. En tant qu'appareil ultra-léger, il ne pourra voler qu'au-dessus d'un terrain dégagé. Et avec une autonomie maximale de 40 km et une vitesse de 100 km/h aux États-Unis il ne sera pas vraiment plus rapide qu'une voiture dans les mêmes régions. Il pourra voyager plus longtemps et à des vitesses plus élevées au Canada, en raison des différences entre les règlements aériens de chaque pays.
Par ailleurs, il faut savoir que le BlackFly ne fonctionne pas comme une voiture classique une fois sur la route, ce qui rend l’appellation « voiture volante » encore moins adaptée. En effet, une fois que BlackFly est au sol, il faut deux petits chariots pour le déplacer. Il peut accueillir un seul passager mesurant deux mètres maximum et pesant jusqu'à 113 kg.
À terme, Opener espère qu'il pourra rendre le son adav au prix d'une voiture de tourisme. Mais cet objectif, tout comme la noble idée de révolutionner les transports, sont encore loin d'être atteints. Selon une étude de Deloitte citée par CNBC, il faudra au moins cinq ans pour que les réglementations locales et fédérales s'adaptent au transport aérien personnalisé à grande échelle, rien qu’aux Etats-Unis.
Larry Page s’intéresse de très près à ce concept et a investi dans un autre projet de taxi volant porté par la société Kitty Hawk. Elle espéré lancer son adav biplace à pilotage autonome d’ici trois ans. Un prototype opérationnel est d’ores et déjà en cours de test en Nouvelle Zélande, grâce à son environnement réglementaire favorable.


samedi 29 septembre 2018

Facebook : 50 millions d’utilisateurs affectés par une faille de sécurité

Facebook annonce qu’une faille de sécurité a été détectée ce jeudi 25 septembre 2018. Le réseau social l’a corrigée. Au moins 50 millions d’utilisateurs sont concernés. On fait le point sur ce qu’il s’est passé, sur les conséquences de l’exploitation de cette faille de sécurité et sur les actions menées par Facebook.

Une faille de sécurité détectée sur Facebook

La faille de sécurité se situe au niveau de la fonctionnalité Aperçu du profil. Conçue pour aider les utilisateurs à comprendre le niveau de confidentialité de leurs données, elle permet de voir son profil en tant qu’une autre personne (public, ami, etc.). Les explications techniques sont détaillées par Facebook sur son site officiel.

50 millions d’utilisateurs victimes du piratage

La faille de sécurité exploitée par les pirates leur a permis d’obtenir les tokens de connexion des utilisateurs ciblés. Les tokens de connexion, ce sont comme des clés : autrement dit, il est possible qu’ils aient pu se connecter aux comptes Facebook. Les comptes Instagram des personnes affectées ont également pu être piratés. Selon les investigations du réseau social, 50 millions de personnes sont touchées.

Qui est concerné par la faille de sécurité Facebook ?

Les 50 millions d’utilisateurs affectées par la faille de sécurité sont informées par Facebook sur l’application mobile et le site web du réseau social. Un bandeau d’information est visible tout en haut pour dire aux utilisateurs concernés qu’ils le sont, et pour leur expliquer ce qu’il s’est passé.
facebook-faille-securite-information

Que faire si on fait partie des utilisateurs piratés ?

Facebook a d’ores-et-déjà désactivé les tokens de connexion des utilisateurs affectés par cette faille de sécurité. Cela signifie que les pirates ne peuvent plus accéder à votre compte. Le réseau social vous a donc également déconnecté de votre compte Facebook. Vous devrez vous reconnecter sur Facebook dans un premier temps, ainsi que sur Instagram si vos deux comptes sont liés. Facebook précise qu’il a également déconnecté 40 millions d’utilisateurs supplémentaires « par précaution ». Ce n’est pas très rassurant car cela signifie que Facebook ne sait pas si ces 40 millions d’utilisateurs sont concernés par l’exploitation de la faille de sécurité.
En revanche, vous n’avez pas besoin de changer votre mot de passe : les pirates informatiques n’ont pas eu accès à ces informations. Mais ils ont peut-être pu accéder aux données personnelles stockées sur votre profil Facebook, de votre date de naissance à vos photos en passant par vos messages privés sur Messenger. Facebook précise qu’il est au début des investigations pour déterminer quelles données ont été subtilisées, si les comptes ont été utilisés et si oui, à quel escient ces comptes ou ces données ont été volées. Facebook communiquera toute information supplémentaire sur son site officiel (en anglais).
https://www.blogdumoderateur.com/facebook-50-millions-dutilisateurs-affectes-par-une-faille-de-securite/

mardi 25 septembre 2018

Google interrogé sur sa collecte de données auprès des enfants via YouTube

Deux élus américains viennent de demander au PDG de Google, Sundar Pichai, si YouTube collecte les données personnelles de ses utilisateurs âgés de moins de 13 ans et, si oui, d'en préciser leur usage.

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Dans un courrier envoyé ce lundi à Google, le républicain Jeff Fortenberry et le démocrate David Cicilline somment le moteur de recherche propriétaire de YouTube de dévoiler si des données personnelles d'enfants de moins de 13 ans sont collectées par le site.

Des données utilisées à des fins publicitaires ?

Les représentants souhaitent également savoir si ces éventuelles données sont utilisées à des fins publicitaires par des annonceurs extérieurs, et précisent craindre que les pratiques du portail vidéo « ne respectent pas le Children's Online Privacy Proctection Act (COPPA) », la loi fédérale qui régule, depuis 1998, la collecte de données personnelles des moins de 13 ans.....



source : https://www.clubic.com/television-tv/video-streaming/youtube/actualite-845519-google-interroge-collecte-donnees-aupres-enfants-youtube.html

D'après l'ancien patron de Google, il existera "deux Internet" d'ici 2028

Dans les années qui viennent, Internet tel que nous le connaissons pourrait bien changer. D'après les dires d'une des personnalités les plus influentes du milieu, le web serait en passe de subir une mutation conséquente.


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Lors d'un événement privé se déroulant à San Francisco, Eric Schmidt, l'ancien PDG de Google et actuel président du conseil d'administration de la maison mère Alphabet, s'est exprimé sur l'avenir de notre cher internet. D'après lui, le web va se séparer en deux dans la décennie qui vient... et c'est la toute puissante Chine qui pourrait être à l'origine de ce bouleversement majeur.


L'Amérique et la Chine face à face avec leur propre internet

Durant cet entretien, Schmidt a déclaré : « Je pense que le scénario le plus probable à présent n'est pas une séparation, mais plutôt une bifurcation avec d'un côté un leader d'internet chinois et de l'autre un leader d'internet américain ».

https://www.clubic.com/pro/entreprises/google/actualite-845612-ancien-patron-google-existera-internet-2028.html

mardi 4 septembre 2018

Journée Mondiale du Blog (31 Août) #BlogDay

Dans un monde rempli d’@ et de www, on aurait presque l’impression que le blog a toujours existé.L’air de rien, il a déjà près de 20 ans ! Baptisé « Blog » de part la contraction des mots « web » (internet) et « log » (journal), le mot BLOG s’est décliné en verbe « bloguer » et a fait sa place dans le dictionnaire français.


UN BLOG, C’EST QUOI AU JUSTE ?

C’est un site internet personnel accessible à tous les internautes, que le créateur décore, anime et gère à sa façon. Alors que certains s’en servent pour donner leur avis sur l’actualité ou partager leurs passions, d’autres racontent leur vie, leurs expériences, leurs émotions, faisant de leur blog un vrai journal intime interactif, un carnet de bord de vie.
Bref, le blog est un espace personnel d’expression, ouvert sur le monde entier.
Ses atouts ? Il est simple d’utilisation, générateur d’échange et permet d’être une star à sa manière.
IMAGE : carte Journée Mondiale du Blog

UNE VRAIE TENDANCE

Phénomène de société sans précédent, le blog semble avoir trouvé sa place dans le quotidien des français, quelle que soit la tranche d’âge. Contre toutes attentes, les cyber-ados de moins de 20 ans représentent seulement 20 % des utilisateurs, alors que 50 % des blogueurs ont entre 21 et 35 ans, et tout de même 7,1 % ont plus de 50 ans.
Et saviez-vous qu’il existe plus de 120 000 000 blogs sur le net et que 120 000 blogs se créent chaque jour ? C’est fou !
Vous êtes fervente lecteur d’un blog que vous aimez beaucoup ?
Faites un clin d’oeil à son créateur en lui envoyant cette carte rigolote !

Cet article a été écris quelque jour après la journée mondiale du blog mais sa ne vous empêche pas de fêter vous aussi la journée du blog en recommandant 5 blogs comme je l'ai fais ci-dessous, aller recommander nous sur votre blog sa nous fera plaisir :) 

Recommandation :
http://cybermag.cybercartes.com/journeemondialeblog/
https://korben.info/
https://www.leblogduhacker.fr/
https://www.blogdumoderateur.com/
http://www.blogduwebdesign.com/

Source : http://cybermag.cybercartes.com/journeemondialeblog/

lundi 9 juillet 2018

Wikipédia en français atteint 2 millions d'articles

Nourrie par ses milliers de contributeurs et contributrices, la croissance tous azimuts de Wikipédia est toujours impressionnante : fin octobre 2015, elle comptait 36 millions d'articles, répartis entre 291 langues.
A présent, elle dépasse 48 millions d'articles (un tiers de plus donc, en moins de trois ans). Et pour deux langues, la période a été marquée par des seuils en chiffres ronds : fin juin, le portugais a passé la barre du million d'articles – 15 langues de l'encyclopédie libre sont dans ce cas maintenant.
La version en français a dépassé quant à elle, ce dimanche 8 juillet, 2 millions d'articles. Soit un léger ralentissement depuis le seuil précédent : elle comptait 500.000 articles en mai 2007, un million en septembre 2010, 1,5 million en avril 2014, et donc 2 millions en juillet 2018.

Le français en 5e place 

Le français est passé de la troisième à la cinquième place, derrière l'anglais (5,677 millions d'articles), le cébouano (une des langues des Philippines, 5,38 millions), le suédois (3,78 millions) et l'allemand (2,197 millions).
Au passage, on peut se demander comment le cébouano, langue d'une vingtaine de millions de locuteurs, est arrivé ainsi à plus de 5 millions d'articles. Réponse donnée par des wikipédiens (merci à eux) lors d'un échange sur Twitter : création de masse d'articles à partir de bases de données, au moins de Geonames, ce qui permet de faire des articles sur toutes les îles des Maldives, les collines des Etats-Unis, des hameaux au Mali, etc.
En 2015, on me faisait aussi remarquer qu'en suédois, la création d'articles par un seul bot représentait à elle seule presque la moitié du total des articles. En français, un wikipédien acharné (on avait vu le même phénomène de course au millionième et au 1,5 millionième articles) avait préparé son coup : quelqu'un relève dans le Bistro, le principal forum de discussion de Wikipédia en français, que ce dimanche à "6 h 46, Roland45 tente le coup et balance plus de 250 articles de formations géologiques en forme de couronne situées sur la planète Vénus!"

Vénus attaque 

L'intéressé confirme: "A 6h46, j'ai effectivement lancé un bot sur la création de 314 coronae restant à créer (sur les 342 que compte Vénus). A raison de 15 par minute, cela prend en théorie 22 minutes. Mais qu'on ne s'y méprenne pas... il y a quand même du travail en amontǃǃ"
Bien joué : c'est son article sur Xcacau Corona (rien à voir avec une célèbre marque de bière, plaisanterie faite dans le Bistro – avec un nom de forum pareil, forcément...), une de ces formations vénusiennes,  qui a été désigné comme le 2 millionième article en français.
Source : https://www.zdnet.fr/blogs/l-esprit-libre/wikipedia-en-francais-atteint-2-millions-d-articles-39870840.htm

vendredi 22 juin 2018

Les implants cérébraux, un espoir pour les personnes paralysées


Voir les photos
Les implants cérébraux sont utilisés depuis plusieurs années pour lutter contre l'épilepsie, la dépression ou la maladie de Parkinson. Certains d'entre eux sont désormais testés pour permettre à des personnes handicapées de retrouver l'usage de leurs membres paralysés. 
Près de huit ans après un accident, un Américain paralysé retrouve l'usage de sa main droite pour soulever et déplacer de petits objets. Ian Burkhart a été l'un des premiers testeurs d'une technologie développée à Cleveland, rapporte Bloomberg. L'implant NeuroLife, disposé dans le cerveau, permet de rétablir un lien perdu entre la pensée et des membres jusqu'à présents paralysés.

Une fois mis en place, ce même implant analyse l'activité cérébrale, ainsi que les mouvements auxquels pense le patient. Il envoie par la suite des stimulations électriques à un tissu entouré d'électrodes, placé autour du membre auquel il redonne de la motricité. 
"Le but ultime de ce projet est de faire évoluer cette technologie de façon à ce qu’elle puisse être utilisée à la maison, pour des activités de la vie quotidienne", note le Dr. Gaurav Sharma, à l’origine du projet. Idéalement, les chercheurs prévoient une interface cerveau-machine sans fil, et dont les solutions d'analyse de l'activité cérébrale pourraient se nourrir de la puissance de calcul d’un smartphone ou d’une tablette, pour être accessibles au plus grand nombre. Une première version de ce produit pourrait être disponible d'ici cinq à sept ans, note Bloomberg.

Des interfaces hommes-machines

La stimulation cérébrale est utilisée depuis une trentaine d’années pour soulager certains patients des symptômes de la maladie...
Source: https://fr.news.yahoo.com/implants-c%C3%A9r%C3%A9braux-espoir-personnes-paralys%C3%A9es-065138060.html

mardi 19 juin 2018

DeepMind recrée le monde en 3D à partir de photos


Les albums photos vont prendre une nouvelle dimension... Des chercheurs ont entraîné une Intelligence artificielle (IA) à générer tout un modèle en 3D d'une scène à partir de quelques images. L'algorithme parvient à deviner d'autres points de vue que ceux dont qu'il dispose, par exemple de l'autre côté des photographies d'une pièce. Comme un artiste, quittant la vision de son tableau, tournerait autour de son sujet. 
"Lorsque vous entrez pour la première fois dans une nouvelle pièce, votre cerveau identifie les objets et leur position, expliquent les chercheurs de DeepMind, filiale britannique de Google dédiée aux études sur l'IA. Si vous voyez trois pieds d'une table, vous déduisez qu'un quatrième, de couleur et forme similaires, est probablement caché de votre regard." 
Détaillé dans une publication de la revue Science du 15 juin, leur algorithme, baptisé Generative Query Network, résout ce type de puzzles visuels en deux temps : il analyse ce qu'il observe puis prédit ainsi les pièces manquantes, tel un enquêteur sur une scène de crime. Surtout, il le fait sans l'aide de l'homme, jusqu'ici indispensable pour étiqueter tous les objets dans ce type de recherches. 




Exemples d'observations, puis de prédictions comparées à la réalité.
DeepMind

Autrement dit, la machine perçoit et comprend de manière autodidacte son environnement, une intelligence qui tend vers ce que les enfants font inconsciemment. Il est ensuite possible de se déplacer dans son rendu effectué en 3D. 
"Nous avons été surpris de la voir composer précisément avec les perspectives et les éclairages, c'était une découverte très surprenante", explique le responsable de l'étude, Ali Eslami. Lorsqu'elle a un doute, elle l'indique par la variation rapide de ses résultats. 
Source: https://fr.news.yahoo.com/deepmind-recr%C3%A9e-monde-3d-%C3%A0-053000661.html?guccounter=1

vendredi 18 mai 2018

In Google we trust : mais pourquoi cette confiance ?

Contrairement à Facebook, qui a vu sa crédibilité s'effondrer, Google a gagné la confiance en proposant une navigation similaire au sherpa à travers des domaines numériques et physiques. Cela lui promet d'énormes bénéfices dans un monde dirigé par l'IA.



Depuis quelques années, presque toutes les recettes publicitaires sur Internet reviennent à deux entreprises : Facebook et Google. Mais les entreprises pourraient difficilement être plus différentes l'une de l'autre.
Google est le maître du Web en général et contrôle le système d'exploitation mobile le plus populaire au monde. Cependant, il en sait relativement peu sur nos relations sociales et a échoué à lancer un réseau social social, malgré plusieurs tentatives en ce sens.

Les usages comme tremplin pour Google

Facebook, quant à lui, est le maître d'un écosystème fermé ou jardin clos, ou plutôt même de plusieurs très grands jardins. Il détient énormément d'informations sur les utilisateurs de Facebook, Instagram et Messenger, autant de services comptant plus d'un milliard de membres.
Et les deux sociétés ont des réputations très différentes. Avant même que n'explose le scandale Cambridge Analytica, beaucoup moins de consommateurs américains faisaient confiance à Facebook qu'à Google, selon un sondage réalisé l'automne dernier par The Verge et Reticle Research. 
Cependant, cette perte de confiance pourrait être en partie endémique et concerner les réseaux sociaux plus généralement. Ainsi, Twitter réalise un plus mauvais score encore que celui de Facebook sur cette question de la confiance.
Plus récemment, un sondage Reuters soulignait à son tour la perte de confiance affichée par les internautes vis-à-vis de Facebook. Et quand Brian X. Chen du New York Times a examiné les données détenues sur lui par Facebook et Google, c'est la nature des informations collectées par le réseau social qui l'a le plus inquiété, alors même que Google détenait nettement plus de données
Cet écart de confiance actuel entre les deux acteurs pourrait s'expliquer en grande partie par les récentes révélations sur les pratiques de Facebook et les solutions proposées par le réseau social pour y remédier.
Mais Google a aussi beaucoup agi au niveau de son image, au-delà des spécificités des données collectées et de leur utilisation. Peu de temps après avoir établi la confiance dans le monde numérique en orientant les internautes sur Internet, Google a renforcé cette confiance dans le monde physique avec Google Maps.
Il a également contribué à la confiance avec Gmail et Google Photos en fournissant des espaces de stockage généreux qui permettent aux consommateurs d'accéder longtemps à leurs courriels et à des données plus personnelles encore, leurs photos.
Ces attentions ont déjà porté leurs fruits et les consommateurs étaient plus volontiers prêts à pardonner à Google ses faiblesses dans le secteur de la vie privée, comme avec les Google Glass, qui n'ont jamais rencontré leur public.

Plus présent encore dans nos vies avec Duplex 

La conférence I/O a traduit sans ambigüité l'ambition de Google de  s'immiscer encore plus profondément dans nos vies et, ce faisant, renforcer la confiance que lui accordent les utilisateurs. Comme la firme le souligne, elle a longtemps mis l'accent sur le gain de temps pour les consommateurs.
Avec Google Duplex, les IA pourront interagir avec d'autres personnes dans nos vies, dans un domaine bien défini pour le moment. Pour certains, Google peut prétendre à passer le test de Turing grâce à Duplex, en étant ainsi indiscernable des humains.
Les cadres de Google ont depuis assuré que Duplex révélerait son identité de machine aux humains. Google accorde néanmoins plus que tout autre assistant personnel une marge de manœuvre à Duplex. Google parie aussi que nous serons prêts à accepter son aide pour finir les phrases dans nos emails.
Autre exemple, dans le monde physique à présent, qui étend la relation de confiance que Google a construite : avec Google Maps, le géant a ajouté des repères visuels pour les scénarios où le GPS n'est ni spécifique ni assez rapide pour fournir des repères visuels.
Il peut souvent être difficile pour une application de cartographie ou l'utilisateur humain de l'utiliser rapidement tout en se concentrant sur les indicateurs directionnels traditionnels (nord, ouest, etc.). Par ailleurs, les panneaux de signalisation peuvent parfois être obscurcis ou manquants.
En réponse à ce problème, il est particulièrement révélateur que Google imagine que les individus se fieraient à un guide animé pour se déplacer, comme Alice suivait un lapin blanc. Vous pouvez être certains que Google garde bien d'autres aventures, attendant dans le terrier du lapin.

Google supprimera l’indicateur HTTPS dans Chrome 69



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Google a récemment annoncé que les futures versions de son navigateur Chrome introduiraient de nouveaux changements d’indicateurs de sécurité, car la société tente de faciliter pour les utilisateurs de déterminer si un site Web est sûr ou non.
À compter de Chrome 69 dont le lancement est prévu en septembre de cette année, Chrome n’affichera plus l’indicateur HTTPS lorsqu’un site Web sécurisé est chargé dans le navigateur. La société a précédemment introduit cet indicateur pour marquer clairement les navigateurs sécurisés, tout en apportant d’autres modifications pour encourager les développeurs à passer au HTTPS, comme le classement de ces pages plus haut dans son moteur de recherche.
Mais maintenant que le monde migre lentement vers le protocole HTTPS, Google affirme qu’il n’est plus logique d’afficher un tel indicateur, car « les utilisateurs doivent s’attendre à ce que le Web soit sécurisé par défaut, et ils seront avertis en cas de problème ».
En d’autres termes, bien que l’indicateur HTTPS disparaisse, cela ne se produira pas avec les sites HTTP, qui seront signalés de manière plus visible lorsque les utilisateurs les visiteront.

Les sites HTTP doivent être identifiés plus clairement

La première tentative de Google pour identifier les sites non chiffrés s’est faite sous la forme d’une discrète icône «i», sur laquelle les utilisateurs pouvaient cliquer pour en savoir plus. Ce n’était pas très intuitif.
« Comme nous commencerons bientôt à marquer toutes les pages HTTP comme “non sécurisées”, nous allons supprimer les indicateurs de sécurité positifs de Chrome afin que l’état non marqué par défaut soit sécurisé. Chrome le déploiera au fil du temps, en commençant par supprimer le libellé “sécurisé” et le label HTTPS en septembre 2018 (Chrome 69) », explique Emily Schechter, chef de produit de Chrome Security.
De plus, à compter de Chrome 70, qui devrait arriver en octobre, les sites HTTP seront suivis d’un avertissement rouge « non sécurisé », afin d’identifier plus clairement les pages chargées qui n’utilisent pas le protocole HTTPS.
À noter qu’à ce jour Chrome est actuellement à la version 66.
Source : https://www.blog-nouvelles-technologies.fr/134964/google-supprimera-indicateur-https-chrome-69/

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