lundi 22 octobre 2018

Accueil Smartphone 7 Android : les apps Google pourraient coûter jusqu'à 35 € dans l'UE Vers une hausse des tarifs de smartphones ?

Sous le coup d'une décision de justice européenne, Google a décidé d'introduire des accords de licence et de les vendre jusqu'à 35 € par appareil.


iStock-458243847.jpg© iStock — juniorbeep
On savait que Google prévoyait d'introduire des accords de licence payants pour certaines de ses apps sur Android pour répondre aux accusations de l'UE concernant les abus de position dominante, maintenant on sait à combien pourront s'élever ces opérations. D'après un document obtenu par le site spécialisé The Verge, préinstaller la suite logicielle Google (Play Store, Maps etc) pourrait coûter aux constructeurs jusqu'à 35 € environ (40 $). Il sera possible (mais pas obligatoire) d'ajouter Chrome et Search gratuitement en plus de cela. Mais la somme est difficile à avaler pour certains. 

Le calcul est en réalité assez complexe puisqu'il dépend de plusieurs critères, notamment le pays dans lequel l'appareil est vendu, mais aussi le taux de pixels par pouce d'un écran. 

Des grilles de tarif complexes

Le critère géographique paraît assez arbitraire puisque Google a classé les pays de l'Union européenne en trois "niveaux " avec tout en haut (Tiers 1) des pays comme le Royaume-Uni, la Suède, l'Allemagne, la Norvège ou les Pays-Bas qui paieront plus cher que le reste des membres de l'UE. Un choix étrange puisque les téléphones sont vendus quasi au même prix en Allemagne et en France, par exemple (le Pixel 3 vaut 859 € dans l'Hexagone et 849 € outre-Rhin).

Quant au classement opéré sur le nombre de pixels par pouce, c'est une manière de trier rapidement les téléphones haut de gamme (donc avec une meilleure résolution d'écran) des téléphones moins onéreux. Les téléphones à 500 ppp et plus paieront le maximum, ceux entre 400 et 500 ppp un peu moins, et ceux en dessous de 400 ppp le minimum. Mais cela risque d'avoir comme effet pervers de limiter encore plus les téléphones compacts haut de gamme puisqu'un petit mobile équipé d'un écran à la résolution élevée risquerait de basculer dans la catégorie des "plus de 500 ppp ".


En prenant en compte tous ces critères, un Galaxy Note 9 (516 pixels par pouces) embarquant le Play Store, Google Search et Chrome serait vendu 35 € plus cher en Allemagne ou aux Pays-Bas, par exemple. Alors, certes, 35 € sur une addition de plus de 1 000 €, ce n'est finalement pas grand-chose (3,5 % du prix environ), mais pour d'autres acteurs, adopter le Play Store, Chrome et Search sera plus compliqué. On pense notamment à OnePlus ou Xiaomi qui se sont donné pour mission de rogner les coûts au maximum, et pour qui une somme de 35 € peut représenter la limite entre un prix psychologique acceptable et un luxe que le consommateur n'envisagera pas de payer. Car, oui, il est peu probable que les constructeurs absorbent ce coût et réduisent leurs marges, c'est donc le consommateur qui finira a priori par payer.

Un coup politique ? 

Mais il est toujours possible de refuser les apps Google répondront certains. Eh bien… plus vraiment. Dix ans après son lancement, l'Android de Google est ultra-dominant sur le marché, et se passer du Play Store, notamment, c'est prendre des risques concernant la sécurité que beaucoup de constructeurs n'oseront pas assumer. Il en va de même pour Chrome et Search, l'utilisateur pourra toujours les télécharger après coup, mais ces derniers sont devenus des éléments tellement essentiels de l'expérience Android que s'en passer risque d'en faire grincer des dents certains. D'autant plus que placer Chrome sur l'écran d'accueil d'un smartphone est synonyme de partage des revenus entre Google et le constructeur.  En somme, la décision de l'UE arrive au moment ou Google a déjà étouffé le marché avec ses propres solutions maison. 

Impossible de dire exactement d'où provient le document confidentiel obtenu par The Verge, mais il n'est pas impossible que la source soit directement Google qui chercherait à effrayer discrètement la Commission européenne alors que le procès en appel de la décision d'abus de position dominante approche. Quoi qu'il en soit, à moins d'un changement de situation de dernière minute, les nouvelles grilles de tarifs devraient entrer en usage à partir du 1er février 2019.

source : https://www.lesnumeriques.com/telephone-portable/android-chrome-google-search-pourrait-couter-jusqu-a-35-euros-en-ue-n79483.html

mardi 16 octobre 2018

Processeur Snapdragon 8180 : 7nm, 8 cores, 3 GHz et pour les PC

Le marché des processeurs intéresse tous les fabricants et notamment Qualcomm qui voudrait bien manger une petite, ou une grosse, part du gâteau d'Intel. Et on le sait, Qualcomm sait faire des processeurs, ou plutôt des SoC, donc des processeurs à destination des plateformes mobiles, comme les smartphones ou encore les tablettes.



 Résultat de recherche d'images pour "snapdragon qualcomm"


Qualcomm devrait présenter cette puce durant le mois de Décembre. Si la marque arrive à faire adopter sa solution par les constructeurs, les bleus peuvent s'en faire.

source:https://www.cowcotland.com/news/64504/processeur-snapdragon-8180-7nm-8-cores-3-ghz-et-pour-les-pc.html

lundi 15 octobre 2018

La « voiture volante » financée par le patron de Google Larry Page, sera commercialisée en 2019

Opener, une start-up financée par le patron de Google Larry Page, espère lancer son étonnant concept d’aéronef personnel baptisé BlackFly dès l’année prochaine.



La « voiture volante » financée par le patron de Google Larry Page, sera commercialisée en 2019

On ne compte plus le nombre de projets de « voitures volantes » ou plus justement d’aéronefs personnels censés révolutionner les transports en nous libérant des embouteillages. Bien que le cadre réglementaire ne soit pas encore prêt pour un tel bouleversement, au moins une entreprise disposant d’un solide soutien financier espère commercialiser son engin avant la fin de la décennie.
Selon CNBCOpener a l’intention de lancer sa première « voiture volante » dès 2019 aux Etats-Unis. Cette jeune pousse est en partie financée par Larry Page, cofondateur et P-dg de Google. On ignore combien il a injecté dans le projet mais sur sa page de questions/réponses, Opener assure qu’elle est « bien financée » et ne compte pas faire appel à de nouveaux investisseurs dans un « avenir prévisible ».
Baptisé BlackFly, l’engin en question est ce que l’on appelle un adav (aéronef à décollage et atterrissage verticaux) à propulsion électrique qui peut être rechargée comme une voiture électrique. Opener affirme également que BlackFly sera capable de voler de façon autonome, mais il n'est pas clair si cette capacité sera proposée au lancement. Comme les autres avions, le BlackFly est chargé de systèmes de redondants, y compris un mode de vol plané à faible puissance et un système de parachute en option, au cas où.
La Federal Aviation Administration (régulateur en charge de l’aviation civile aux US) classe le BlackFly dans la catégorie des avions ultra-légers, ce qui signifie que les utilisateurs n'auront pas besoin d'une licence de pilote pour l'utiliser. Cependant, Opener indique dans sa FAQ que les propriétaires devront passer l'examen écrit de pilote privé de la FAA, en plus d’une « familiarisation et formation des opérateurs » dispensée par ses soins.

 Larry Page s'intéresse beaucoup aux taxis volants

Il ne faut pas s’attendre à ce que le BlackFly pour révolutionne immédiatement les déplacements dans nos villes saturées. En tant qu'appareil ultra-léger, il ne pourra voler qu'au-dessus d'un terrain dégagé. Et avec une autonomie maximale de 40 km et une vitesse de 100 km/h aux États-Unis il ne sera pas vraiment plus rapide qu'une voiture dans les mêmes régions. Il pourra voyager plus longtemps et à des vitesses plus élevées au Canada, en raison des différences entre les règlements aériens de chaque pays.
Par ailleurs, il faut savoir que le BlackFly ne fonctionne pas comme une voiture classique une fois sur la route, ce qui rend l’appellation « voiture volante » encore moins adaptée. En effet, une fois que BlackFly est au sol, il faut deux petits chariots pour le déplacer. Il peut accueillir un seul passager mesurant deux mètres maximum et pesant jusqu'à 113 kg.
À terme, Opener espère qu'il pourra rendre le son adav au prix d'une voiture de tourisme. Mais cet objectif, tout comme la noble idée de révolutionner les transports, sont encore loin d'être atteints. Selon une étude de Deloitte citée par CNBC, il faudra au moins cinq ans pour que les réglementations locales et fédérales s'adaptent au transport aérien personnalisé à grande échelle, rien qu’aux Etats-Unis.
Larry Page s’intéresse de très près à ce concept et a investi dans un autre projet de taxi volant porté par la société Kitty Hawk. Elle espéré lancer son adav biplace à pilotage autonome d’ici trois ans. Un prototype opérationnel est d’ores et déjà en cours de test en Nouvelle Zélande, grâce à son environnement réglementaire favorable.


5 raisons de choisir un SD-WAN et 5 raisons d'y réfléchir à 2 fois (1e partie)

Au moment de choisir entre un service DIY et un service managé pour le SD-WAN, il est important pour une entreprise de prendre en compte l...