dimanche 25 février 2018

802.11ax : la nouvelle génération de Wi-Fi en approche

Les premiers matériels se préparent


La prochaine norme Wi-Fi sera l'ax et elle optimisera aussi bien les débits que la gestion des environnements réseau les plus compliqués. Son adoption grand public ne devrait pas commencer avant 2019, mais les fabricants s'y préparent déjà.


La prochaine norme Wi-Fi sera le 802.11ax et Intel fait savoir qu'il disposera de puces réseau la supportant courant 2018. Bien entendu, l'idée pour la Wi-Fi Alliance est de pousser une technologie améliorant les débits proposés, qui s'attachera également à mieux fonctionner dans des environnements très chargés en ondes et en équipements connectés. Précisons que même avec des puces prêtes en 2018, cela ne veut pas dire pour autant que nous verrons des produits certifiés 802.11ax débarquer en rayons cette année. En effet, la Wi-Fi Alliance estime de son côté ne pas s'attendre à ce que le marché adopte cette nouvelle norme avant 2019. De quoi laisser le temps aux fabricants d'intégrer à leurs routeurs et autres appareils connectés ces puces Intel et celles d'autres spécialistes des composants réseau (comme Qualcomm qui a présenté ses puces dès le mois de février 2017).

De quoi aussi laisser le temps au consortium de certifier les premiers produits Wi-Fi ax. "Rien n'empêche technologiquement d'utiliser le Wi-Fi ax sans certification officielle, mais généralement, c'est lorsque nous commençons à certifier les premiers produits que le marché s'empare des nouvelles normes", rappelle la Wi-Fi Alliance. D'ici à ce que les routeurs les plus implantés — qui ne sont autres que les box Internet — intègrent une compatibilité Wi-Fi ax, il pourrait en effet s'écouler pas mal de temps et il est probable que nos téléphones et ordinateurs portables intègrent un module 802.11ax avant que la plupart des infrastructures réseau ne puissent en tirer profit.

Les plus pressés se tourneront peut-être vers l'Asus RT-AX88U, qui n'est autre que l'un des premiers routeurs 802.11ax à notre connaissance, affichant des débits pouvant grimper à près de 5 Gb/s sur la bande des 5 GHz.


mardi 20 février 2018

AMD lance ses APU Ryzen 5 2400G et Ryzen 3 2200G


Les processeurs AMD Ryzen 5 2400G et AMD Ryzen 3 2200G, disponibles depuis la semaine dernière, combinent quatre cœurs Zen avec l'architecture graphique Radeon Vega sur une seule puce dotée de 4,94 milliards de transistors (nom de code Raven Ridge), offrant des niveaux de performance élevés, autant pour le système que pour les tâches graphiques.


AMD a mis au point une amélioration de son système de gestion de fréquence avec Precision Boost 2, qui permettrait d'offrir plus de puissance sur plus de coeur, tout en gérant l'impact thermique et énergétique du circuit graphique Vega. C'est aussi grâce à ce système qu'AMD va pouvoir décliner Raven Ridge dans des versions mobiles à partir de 12 W de TDP, tout en offrant la possibilité de régler la version desktop entre 45 et 65 W.
Il est virtuellement possible d'overclocker les Raven Ridge car tous les réglages de fréquence sont débloqués, y compris ceux du circuit graphique.

Infinity Fabric pour tout relier

Comment est donc organisé Raven Ridge ? AMD réutilise ici son bus de communication Infinity Fabric, qui fait déjà le lien entre les différents CCX des Ryzen précédents, la mémoire vive et les interfaces d'entrée-sortie. 

Ce bus dépend beaucoup de la vitesse de la mémoire vive, il faudra donc privilégier de la DDR4-3200 au moins. Notez aussi que les CPU et l'IGP vont devoir partager ce lien de communication aussi pour taper dans la mémoire vive, ce qui pourrait créer un autre goulot d'étranglement...

Des performances graphiques intéressantes

À lui seul, le processeur Ryzen 5 2400G offre les mêmes performances graphiques qu’un processeur Intel Core i5-8100 associé à un circuit graphique Nvidia GeForce GT 1030.Le Ryzen 5 2400G se positionne ainsi comme un sérieux concurrent au Core i3-8100, dont la moyenne est globalement comparable.

AMD livre ici une solution particulièrement intéressante pour équiper un ordinateur à vocation bureautique tout en offrant la puissance graphique suffisante pour jouer en qualité moyenne en faible définition. Cela ne semble rien, mais c'est un réel pas en avant qui enlève de l'intérêt aux cartes graphiques dédiées vendues sous la barre des 100 €. Et 100 €, justement, c'est le tarif demandé pour le Ryzen 3 2200G, qui nous semble donc offrir un rapport qualité/prix particulièrement intéressant. À titre d'information, il faut compter environ 125 € pour acquérir un Core i3-8100 qui, pour sa part, dispose d'un iGPU peu efficace dans les jeux.

Le Ryzen 5 2400G, plus rapide, est quant à lui affiché à 160 €, ce qui un peu moins intéressant. En effet, ce modèle est donc 60 % plus cher que le Ryzen 3 2200G, mais se contente d'offrir 20 % de gain sur les performances applicatives, 1 % dans les jeux avec carte graphique dédiée et 13 % dans les jeux sur son iGPU. Le positionnement tarifaire du Ryzen 5 nous semble donc à revoir.


lundi 19 février 2018

FindMine, l'IA au cœur de la mode

FindMine, l'IA au cœur de la mode




Avec l'intelligence artificielle de FindMine, les marques de mode proposent de nouvelles expériences de vente.

(CCM) — FindMine est une application à la point de l'intelligence artificielle et du e-commerce. La start-up américaine propose aux sites de vente en ligne d'intégrer des solutions de machine learning basées sur un algorithme capable de concevoir un look complet avec les vêtements préférés du client. Les résultats sont bluffants.




Avec 4,5 millions de requêtes traitées chaque jour, l'application lancée en 2014 bénéficie d'une masse de données considérables. Résultat : les taux de conversions des sites de e-commerce qui utilisent FindMine sont multipliés par deux. Pour beaucoup d’acheteurs, trouver des vêtements qui peuvent leur plaire est souvent un casse-tête. Voilà pourquoi visualiser un « total look » est aussi efficace. L'application s’adapte spécifiquement aux goûts et au style qui correspondent le mieux au client. La technologie permet de mettre en place des modèles de calcul entièrement automatisés tout en utilisant le langage naturel pour proposer un « matching » entre un produit acheté et des suggestions d'articles de mode complémentaires. 

Avec ses propres mots, le client peut dire s’il est intéressé par une marque, choisir les coloris, les motifs qu’il préfère. L’application fait ensuite son travail de recommandation pour orienter le client vers d’autres modèles ou des vêtements similaires. FindMine (lien en anglais) intègre également une vue générale sur les tendances du moment, qui permet de guider les acheteurs en ligne. En automatisant la relation clients, les enseignes de mode qui l'on adoptée ont ainsi pu booster leurs ventes et leur productivité. Personal shopper : voilà encore un métier qui pourrait être à terme remplacé par de l'intelligence artificielle.

Source : http://www.commentcamarche.net/news/5871066-findmine-l-ia-au-coeur-de-la-mode

samedi 17 février 2018

Microsoft développe un outil d’analyse pour Spectre et Meltdown

Une solution pour examiner les failles sur les PC



Résultat de recherche d'images pour "meltdown spectre"
​Dévoilées au début du mois de janvier, les failles de sécurité critiques Spectre et Meltdown affectent la quasi-totalité des processeurs des ordinateurs, serveurs, tablettes et smartphones. Face à la multiplication de correctifs lancés depuis par les constructeurs pour tenter de colmater les failles, il n’est pas évident de savoir si une machine est in fine protégée ou non.
Spectre Meltdown.jpg

source: https://www.lesnumeriques.com/informatique/microsoft-developpe-outil-d-analyse-pour-spectre-meltdown-n71571.html

jeudi 15 février 2018

Skype : une faille de sécurité que Microsoft n'a pas le temps de corriger

Une faille de sécurité dans Skype permet à un malandrin d'accéder à des données confidentielles. La vulnérabilité se trouve dans le module de mise à jour du logiciel, qui sous Windows peut être trompé par un fichier DLL. Ce type de bibliothèque est monnaie courante sous Windows, mais elle n'existe pas sous macOS. Toutefois, Stefan Kanthak le chercheur en sécurité qui a découvert la faille explique qu'elle peut toucher aussi les Mac et Linux.





Microsoft a été prévenu du problème en septembre, l'éditeur a même pu le reproduire. Mais voilà, les ressources manquent pour boucher la faille et Microsoft s'est lancé dans le développement d'un nouveau client. C'est donc lui qu'il faudra attendre pour profiter du correctif. Aussi stupéfiant que cela puisse paraître, la version actuelle de Skype ne devrait donc pas recevoir de mise à jour de sécurité.
La publicité faite autour de cette faille poussera peut-être l'éditeur de Redmond à attribuer les ressources nécessaires pour redresser la barre. Ou accélérer le développement de cette nouvelle version, car on comprend que corriger cette faille revient à se lancer dans une profonde réécriture d'une partie du code du logiciel.

Source:https://www.macg.co/logiciels/2018/02/skype-une-faille-de-securite-que-microsoft-na-pas-le-temps-de-corriger-101393

mardi 13 février 2018

Microsoft anticipe la fin des mots de passe sous Windows 10

Microsoft anticipe la fin des mots de passe sous Windows 10




Microsoft anticipe déjà la fin de l'utilisation des mots de passe sous Windows 10 qui pourrait s'installer dans l'OS dans le cadre de la Spring Creators Update.

Microsoft souhaite simplifier d'authentification des utilisateurs sur Windows 10, et cela passe par la suppression de la nécessité de renseigner un mot de passe.
Pour ce faire, Microsoft compte sur son système Windows Hello qui propose déjà de l'authentification biométrique via les empreintes digitales ou la reconnaissance faciale (avec des webcams compatibles) ainsi que via un code PIN


Pour simplifier les choses, Microsoft évoque désormais le recours à son application Authenticator sur smartphone qui communique avec la plateforme Azure de l'éditeur et délivre un code d'authentification à renseigner sur le PC pour valider l'association du terminal mobile et du compte utilisateur Windows. Par la suite, Hello prend le relais et authentifie automatiquement l'utilisateur qui n'a qu'à conserver le déverrouillage actif sur son smartphone.

Dans un premier temps, cette option ne sera proposée que sous Windows 10 S avant d'être déployée sur tous les OS quand Windows 10 S aura cédé la place au S Mode.
Source: https://www.generation-nt.com/microsoft-anticipe-fin-mots-passe-windows-10-actualite-1950805.html

jeudi 8 février 2018

La mise à jour gratuite vers Windows 10 est étendue jusqu’au 16 janvier 2018

Il y a quelques temps déjà, on vous disait que la mise à jour gratuite sous Windows 10 était encore valable jusqu’au 31 décembre 2017.

Windows 10
Pour la faire, il fallait passer par une petite « astuce ». Et il se trouve que cette dernière est toujours faisable jusqu’au 16 janvier prochain.

Mise à jour gratuite Windows 10

Pour les retardataires qui ne sont toujours pas passé sous Windows 10 mais qui souhaitent le faire, il est encore possible d’y accéder gratuitement. Seulement, si vous ne prenez pas la chance qui vous est offerte ici, il semble bien qu’après le 16 janvier, il vous faudra acheter une licence afin de passer au dernier système d’exploitation de Microsoft. D’ailleurs, certaines versions de Windows 7 et Windows 8 ne sont déjà plus éligibles pour cette mise à niveau gratuite, voyons donc comment profiter de la mise à jour gratuite vers Windows 10 jusqu’au 16 janvier 2018.
Microsoft semble avoir du mal à mettre fin à son programme de mise à niveau réservé aux personnes utilisant des technologies d’assistance. Par « chance », Microsoft n’est pas regardante et il vous suffira donc de vous rendre sur cette page qui au passage n’est pas à jour et affiche toujours la date du 31 décembre 2017 pour la fin du programme, et de cliquer sur le bouton « Mettre à niveau maintenant ». On notera que les versions Windows 7 Enterprise, Windows 8/8.1 Enterprise et Windows RT / RT 8.1 ne sont plus incluses dans ce programme de mise à jour gratuite.
Vous avez seulement besoin de télécharger le soft puis le lancer. Le programme va télécharger tous les fichiers nécessaires à l’installation, pour un total de plus de 3 Go, veuillez donc prévoir un certain temps de téléchargement en fonction de votre connexion internet (entre 1h00 et 1h30 de téléchargement par chez moi). Pour le reste, l’installation se fait automatiquement et vous aurez juste besoin de suivre les instructions.
Voilà, vous n’avez plus d’excuses pour ne pas passer sous Windows 10 ! Et si vous avez de bonnes raisons de ne pas mettre à jour, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires et à en discuter !
https://www.erenumerique.fr/mise-a-jour-gratuite-windows-10-article-37108-13.html


jeudi 1 février 2018

Microsoft : Windows Defender va s’attaquer aux scarewares

La suite de sécurité de Windows va s'attaquer aux scarewares. Ces logiciels malveillants affichent des messages alarmants pour tromper les utilisateurs et les inciter à payer pour un service.
Microsoft a décidé de renforcer son outil Windows Defender en lui permettant de détecter et supprimer les scarewares. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais vous avez sans doute déjà rencontré ce type de logiciel malveillant qui prend le plus souvent la forme d’un utilitaire d’optimisation. Ces logiciels promettent d’entretenir, de nettoyer le registre ou d’optimiser un PC et tenteront de convaincre les utilisateurs avec des messages alarmants. Du problème de registre à l’ordinateur infecté en passant par un nombre incalculable d’erreurs, ils scanneront gratuitement l’ordinateur avant de pousser l’utilisateur à sortir sa carte bancaire pour faire « des miracles ».
Les résultats sont le plus souvent superflus et le recours à ce type d’utilitaire peut créer plus de problèmes qu’il n’en résout. Pour éviter que les utilisateurs ne se laissent avoir par ces logiciels indésirables, Microsoft a décidé de réagir. À partir du 1er mars prochain, Windows Defender et d’autres produits de sécurité de Microsoft seront capables de détecter ces logiciels et de les considérer comme des logiciels indésirables. L’utilisateur pourra alors les supprimer.

Comment Microsoft détecte les scarewares ?

Sur son blog, Microsoft précise avoir modifié ses critères d’évaluation des programmes. Ainsi, les logiciels ne doivent pas « afficher de messages alarmants ou trompeurs pour pousser les utilisateurs à payer pour des services supplémentaires ou effectuer des actions superflues ». Les programmes qui répondent à l’une des caractéristiques suivantes seront pour leur part considérés comme malveillants ou indésirables :
  • Les logiciels qui signalent des erreurs de façon exagérée ou alarmante sur l’état du système et obligent l’utilisateur à payer pour corriger les erreurs ou effectuer d’autres actions telles que répondre à un sondage, télécharger un programme ou s’inscrire pour corriger les problèmes.
  • Les logiciels qui suggèrent qu’aucun autre moyen ne corrigera les erreurs ou les problèmes trouvés.
  • Les logiciels qui imposent un délai limité pour résoudre le problème.

Source : http://labo.fnac.com/actualite/microsoft-windows-defender-va-sattaquer-aux-scarewares/

LibreOffice 6.0 : nouveautés et interopérabilité

Trois ans après sa dernière version 5,0, LibreOffice fait peau neuve dans une nouvelle version 6,0 mise en ligne aujourd’hui. Pour ceux qui ne connaîtraient pas LibreOffice, il s’agit d’un fork d’OpenOffice, la solution de bureautique libre largement utilisée pour ceux qui rechignent à utiliser un équivalent commercial tel qu’Office 365. LibreOffice a été initié sur la base d’OpenOffice, après le rachat de Sun Microsystems par Oracle.



Cette nouvelle version de LibreOffice apporte une flopée de nouvelles fonctionnalités touchant à divers aspects du logiciel. La liste est longue et le changelog complet peut être retrouvé ici. Mais on peut déjà mettre en avant la possibilité de créer des formulaires PDF en laissant certaines entrées vides pour l’utilisateur, la rotation d’image à la main dans l’éditeur de texte ou encore de nouvelles variantes pour la metabarre. Le correcteur orthographique de Writer a également été amélioré et prend mieux en compte les formulations parfois un peu complexes.

Mais l’essentiel des améliorations semblent avoir pris place sous le capot : la Document fondation, qui édite LibreOffice, indique en effet que cette nouvelle version dispose d’une meilleure prise en charge des formats tiers ainsi que les standards. Ainsi, LibreOffice permet d’exporter directement un document vers le format .epub, le format standard utilisé pour les documents destinés aux tablettes électroniques et aux liseuses.
Outre cet effort sur l’interopérabilité, LibreOffice incorpore également de nouvelles fonctionnalités dédiées au chiffrement des documents : il est ainsi maintenant possible de signer des documents ODT avec une clef OpenPGP. Le chiffrement complet des documents a également été amélioré, mais nécessite néanmoins l’installation de GPG sur la machine.
L’interface a été également revue afin d’harmoniser celle-ci avec celle du projet LibreOffice en ligne, version cloud de LibreOffice. Comme pour Office 365, cette solution permet d’installer et d’utiliser LibreOffice sur un serveur distant. Celle-ci avait fait son apparition avec la version 5,3 de LibreOffice et la version 6 est maintenant l’occasion d’harmoniser les différentes versions. La Document Fondation conseille néanmoins aux entreprises qui souhaiteraient utiliser LibreOffice de rester sur la version 5.4.4, l'actuel version support longue durée du projet.
Source: http://www.zdnet.fr/actualites/libreoffice-60-nouveautes-et-interoperabilite-39863480.htm

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